Murs commerciaux : les principales idées reçues

Les murs commerciaux représentent un placement rentable, sûr et souple. Néanmoins, cet investissement est relativement méconnu. Aussi, plusieurs idées reçues subsistent à son sujet. Sans plus attendre, découvrez les principales idées reçues que l’on peut entendre sur les locaux de boutique.

Les murs commerciaux ne sont pas aussi rentables qu’un investissement résidentiel

Beaucoup d’investisseurs hésitent à opter pour des locaux de boutique, car ils craignent que ce placement ne soit pas aussi rentable qu’un appartement. Pourtant, le rendement moyen des murs commerciaux est bien plus élevé que celui des logements.

Bien sûr, la rentabilité d’un local de boutique dépend en grande partie de son emplacement. Opter pour un local bien situé – mais pas trop recherché – permet d’obtenir des revenus intéressants, pour un prix d’achat limité.

Les murs commerciaux sont un investissement à risque

Ce n’est pas un secret : tout investissement immobilier comporte des risques, et les murs commerciaux ne font pas exception à la règle. Ceci dit, lorsque l’emplacement est bien choisi, les risques de vacance locative sont faibles, tout comme les risques de moins-value au moment de la revente.

Naturellement, quand on manque d’expérience, trouver le bien idéal n’est pas toujours facile. C’est pourquoi il est préférable, dans ce cas, de faire appel à un professionnel. Pour en savoir plus, cliquez ici.

Le bail de location désavantage le propriétaire, qui manque de recours en cas d’impayés

Encore une fois, il ne faut pas se voiler la face : investir dans des murs commerciaux – comme dans une maison ou un appartement – peut impliquer des mauvaises surprises. Néanmoins, contrairement au bail résidentiel, le bail commercial est réellement tourné vers le propriétaire.

Etant donné qu’un local de boutique n’a pas de fonction vitale pour le locataire, les règles qui s’appliquent aux logements n’ont pas lieu d’être. En cas d’impayé, le contrat de bail prévoit donc l’exclusion du locataire, y compris en période hivernale.

Le contrat peut prévoir d’autres clauses en faveur du bailleur. Il pourrait, par exemple, y avoir une clause de pas de porte. Avec celle-ci, le locataire doit verser une somme au propriétaire dès la signature du bail. En échange, il bénéficie d’une réduction sur ses futurs loyers. Il a donc tout intérêt à poursuivre la location sur une longue période.

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